Le diagramme causes-effet, ou diagramme d’ISHIKAWA, ou diagramme en arêtes de poisson est une méthode graphique qui permet une analyse systématique des causes d’un problème donné.
OBJECTIFS
Il permet une visualisation claire, pour l’ensemble des liens entre les causes et l’effet. Le regroupement de ces causes en grandes familles facilite la réflexion du groupe.
Quand l’employer ? A chaque fois que le groupe doit réfléchir sur les causes d’un problème. Il peut également servir à faire connaître un problème général auquel il faut porter remède. Il peut être utilisé pour structurer un message.
DESCRIPTION
Il se compose de plusieurs flèches. 1° Une grande flèche horizontale indique le résultat désiré : l’effet, la conséquence.
Ce résultat peut être : la qualité, une caractéristique, une opération, un problème, une activité, une conséquence, un but, un objectif, un résultat…, bref, ce que l’on désire obtenir, effectuer ou résoudre.2° Les autres flèches sont disposées en arêtes, la flèche horizontale servant de colonne vertébrale :les grandes flèches indiquent les principales opérations subdivisions des activités, des causes. Les flèches supplémentaires qui aboutissent sur les flèches obliques indiquent les sous-activités, les variables correspondantes, les causes rattachées. Cette subdivision est poursuivie jusqu’à ce que toutes les variables, causes, sous-causes, idées aient été inscrites.
MÉTHODE
TYPOLOGIE
1° INVENTORIER LES CAUSES
Faire l’inventaire de toutes les causes possibles. Utiliser pour cela le brainstorming.
2° CLASSER CES CAUSES
Classer ces causes par « familles ». Il existe un moyen mnémotechnique, les 5M : –Machine : (Matériel) nécessite un investissement et donc sujet à amortissement, locaux, finances, gros outillages…. –Main d’œuvre : personnel de l’entreprise. –Méthodes : façon de faire, modes d’emploi, instructions, procédés, tout ce qui est écrit ou non, imposé ou non .-Matières : ce qui est consommable, c’est-à-dire non investi, donc non amorti, fluides, matières premières, papier. –Milieu : environnement physique et humain, les conditions de travail, ambiance de travail, relations, contacts, clients, fournisseurs.
On peut évidemment en choisir d’autres, dès l’instant où l’on ne dépasse pas 6 et que l’on est d’accord sur la définition de chacune des familles.
EXEMPLE : Diagramme causes-effet sur le problème : « pourquoi ne peut-on pas obtenir une bonne photocopie ? »
3° INVENTORIER LES CAUSES
Repérer à l’aide d’un vote pondéré les causes sur lesquelles le groupe portera son action. Repérer les causes mesurables sur lesquelles le groupe recherchera des quantités. Le groupe détermine ces quelques causes et y concentre son action. Avant de poursuivre, vous devez vous fixer un objectif, qui concerne uniquement la vérification des causes choisies. Si on agit sur les causes retenues, de combien doit varier l’effet pour que la vérification soit valable ? Un objectif s’exprime par un nombre et un délai, il doit être réaliste.
4° VÉRIFIER LES RÉSULTATS
La Vérification s’effectue en utilisant tous les outils quantitatifs : feuilles de relevés, Pareto. Lorsqu’il s’agit d’éléments non mesurables, vous pouvez utiliser des outils qualitatifs : enquête, sondage.